La question humaine en Streaming HD

Paris, de nos jours. Simon, 40 ans, travaille comme psychologue au dГ©partement des ressources humaines de la SC Farb, complexe pГ©trochimique, filiale d'une multinationale allemande, oГ№ il est plus particuliГЁrement chargГ© de la sГ©lection du personnel.Un jour Karl Rose, le co-directeur de la SC Farb demande Г Simon de faire une enquГЄte confidentielle sur le directeur gГ©nГ©ral Mathias JГјst, de dresser un rapport sur son Г©tat mental. Ne pouvant pas se soustraire Г la requГЄte de Rose et ne voulant pas risquer de se mettre mal avec JГјst, Simon accepte du bout des lГЁvres, en se promettant de conduire une enquГЄte discrГЁte et de rendre un rapport le plus neutre possible. mais trГЁs vite en pГ©nГ©trant dans la nuit d'un homme, Simon entre dans la sienne. Une nuit hantГ©e par les fantГґmes et les spectres de l'Europe contemporaine.

3 Commentaires

Magistral. Ce film est superbement inspiré, la déshumanisation du monde du travail est palpable. Les clones en costume noir qui bossent, vivent et se reproduisent entre eux (d’où la scène du baiser selon moi), le parallèle avec l’idéologie nazie et les théories de l’aryanisme, l’entretien d’embauche, le plan final, forcément noir, parce qu’on ne peut voir l’indicible, etc. tout est génial dans ce film. Du grand cinéma, vraiment.

"La question humaine", plonge notre psy d'entreprise et le spectateur dans un malaise continu, lourd et d'une efficacité redoutable. L'intrigue absolument passionnante et effrayante avance pas à pas comme dans une gigantesque marre de boue. L'atmosphère de l'entreprise suinte le clonage. Il est bien question de cela. des corps. Ceux du passés (morts dans des camions pendant la guerre, l'intrigue) et ceux du présent en costard, explosant en rave party ou se lavant compulsivement les mains. Le corps et son langage, le langage dénaturé, technique. Klotz a su justement (et c'est…

Je suis ravie que Nicolas Klotz ait découvert que le capitalisme est une machine à broyer l'être humain mais il n'était pas obligé de commettre ce film pour nous faire partager sa découverte. c'est long, mais long. au secours les dialogues, les plans, les images (et pourtant je suis une intello!) et les acteurs (Amalric est dedans une fois sur cinq); c'est grossier et trop en finesse à la fois. c'est chiant tout simplement. Une étoile pour la bande son et pour M. Lonsdale qui en mériterait quatre.